Le match qu’il ne fallait surtout pas perdre ; ça n’a tenu qu’à un fil puisque ce fut en toute fin de partie que le score fut acquis pour nos couleurs. Cherveux, mené 1/0 égalise à1/1, puis est distancé à 2/1dans les dernières minutes.
La Venise se présentait avec 12 joueurs dont le coach/entraineur PAT. De conseiller sur le banc de touche, il devait montrer l’exemple sur le terrain. Pas facile. Tout le monde connaît l’adage : « Faites ce que je dis, pas ce que je fais. ».Et pourtant, planté en pivot au centre de la défense adverse, il semblait indéracinable et conduisait, de coups de pattes très habiles, nos attaquants vers le but de Cherveux.. et ce ne fut que d’un cheveu, que sa talonnade, sa passe d’un extérieur précis, sa remise dans l’axe, son drible trompeur, son changement d’aile dans la course de l’attaquant et ne serait-ce aussi que ce tir boulet, ne permettent à nos p’tits gars de mener plus rapidement au score. Mais il fallait compter quand même sur nos adversaires qui ne s’en laissaient pas compter et qui rendaient coup pour coup et renvoyaient Jérémy, aux commandes de ses défenseurs, à ses chères études. La maladresse des attaquants de Cherveux et la puissance et le savoir faire de Jérémy laissaient notre cage vierge cependant jusqu’au repos .
A la reprise, le jeu comme en première mi-temps s’équilibrait et les ballons tour à tour filaient d’un camp à l’autre jusqu’à ce moment, où sur une touche pour Cherveux , le joueur passe la balle à son gardien qui panique , relâche la balle . Et qui est là pour récupérer d’un coup de patte le ballon ? Pat ! qui d’une pichenette envoie le ballon au fond des filets. Soulagement dans le camp de notre président derrière la main courante. Mais de courte durée car les attaquants d’en face se montraient de plus en plus menaçants sous l’impulsion de leur « géant » qui était monté d’un cran . Et ce que nous craignions tous c’était l’égalisation qui survint sur corner repris de la tête par le dit « géant ».Il ne restait plus qu’à faire le dos rond : plier et ne pas rompre. Après bien des sueurs froides, la délivrance arriva enfin sur ce coup de canon délivré par Max comme il sait si bien le faire. Débordement sur l’aile gauche et tir instantané qui se loge dans la lucarne pour essuyer la dernière toile d’araignée
Bravo à tous les joueurs de redonner l’espoir au club et d’entretenir le suspens pour la fin de l’année footballistique. Une mention toute particulière à Pat (dixit Alain, notre président bien aimé et que n’arrête pas quelques cailloux même mal placés pour venir supporter son équipe!..)
Et en avant la Venise !
DD